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 Stilico d'Hymeria (grepolis)

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Stilico
Héraut du Calice, Chancelier de la Détentrice
Stilico


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MessageSujet: Stilico d'Hymeria (grepolis)   Stilico d'Hymeria (grepolis) Icon_minitimeMer 18 Jan - 16:10

STILICO, DE LA CITE D'HYMERIA
Basileus des Fils de Santorin


Satire retrouvée dans la maison d'Argonos, noble Santorin de la ville d'Hymeria, disparu peu de temps après...


Inspire, Muse, le phorminx aux cordes bovines,
Et les odes épiques de celui qui les tend,
Car aujourd’hui s’élève, par ma satire s’entend,
L’histoire de Stilico, aux mœurs bien libertines.

Deux fois béni des Dieux, deux fois déchu par eux,
Sa lignée était haute, son port prestigieux,
Mais maudit par Tyché, et bien libidineux,
Ce que donna son père, fut perdu par sa queue.

Par une verve de feu, et une épée habile,
Stilico s’éleva, et au loin répandait,
La gloire d’Atlantis, et de tous ses secrets.
Son palais était d’or, d’argent tous ses navires,
De fer était son cœur, déréglés ses plaisirs.

Dans sa jeunesse déjà, on douta de ses goûts,
De ses amis déjà, on soupçonnait les vices.
A peine vingt printemps, il était accusé,
D’une folie impie, digne des pires supplices.
Ainsi il abîma, plusieurs virilités,
De nos dieux vénérés, objets de sacrifices.

Parlant bien haut le jour, mais plus encore la nuit,
D’une arrogance sans nom, il horrifiait l’ennemi,
Tandis que ses clients, goutaient dans ses orgies,
Les tributs extirpés aux nombreux peuples soumis.

Etonnant Stilico, cette langue si habile,
Qui souvent lui permit, d’un guet-apens tendu
Par quelque courtisan, ou conseiller subtil,
De s’en faire une gloire, et même un attribut.

Les provinciaux criaient, contre son avarice,
Les femmes également, mais pour d’autres délices,
Tandis que suppliaient les sages de Santorin,
De faire taire ce noble, aux tortueux desseins.

Bien qu’il fût à l’honneur, au loin on l’exila,
Aux confins de l’empire, à gouverner les bois,
Les nus et les crédules, afin que par sa loi,
Il instruise le sauvage, et s’éloigna du roi.

Sage fut Basileus, qui l’avait éloigné !
Terrible fut sa femme, qui le fit ramener !
Plus orgueilleux encore, le cimier sang et or,
Stilico revenait, chargé de mille trésors !

La foule l’acclama, on lui rendit ses titres.
Chez lui coulait le vin, dehors un sang hostile,
Et les sages qu’on vénère, dont on loue les avis,
Restaient cloîtrés chez eux, à maudire la folie,
Du brillant Stilico, aux mœurs si sordides.

Au maniement de l’arc, nul ne le surpassait,
Dans la maîtrise des lois, tous il les dominait,
A l’épée, à la rime, en tout il excellait,
Mais c’était de sa lance, que trop il se servait.

Des femmes de ses amis, il brisa la vertu,
De celles de ses ennemis, il en fit des battues,
Mais il poussa le vice, et l’esprit enivré,
S’aventura la nuit, à la couche sacrée,
De la Reine d’un roi, qu’il voulait posséder.

Maudite soit la reine, qui s’est laissée séduire !
Bien sot était le roi, qu’il l’avait fait venir,
Salir la douce pourpre, de la couche d’Atlantis,
Et ternir l’honneur, faire douter de ses fils.

On étouffa les bruits, fit taire les bavards,
Plus d’un témoin du soir, une fois rentrés chez eux,
Ne devait plus revoir, la mer sous ces cieux.
Depuis le noir Styx, ils maudissent leur départ.

De trop haute naissance, et parfois apprécié,
L’ivoire et l’or du sceptre, si auguste était-il,
Durent peser doublement, de toute leur majesté,
Afin de faire déchoir cet Achille d’argile.

Réduit à un domaine, il perdit toutes ses terres,
Réduit à un navire, on vendit ses galères,
Déchu de ses dignités, il n’en garda pas une,
Et s’adonnait au vin, à chaque clair de lune.

L’empire, partagé, entendit la rumeur,
Du brillant Stilico, réduit à s’adonner,
A toutes ses débauches, dans son intimité,
S’apaisa Santorin, et s’accrut son honneur.

L’écume frappa la roche, et les années passèrent.
Stilico vieillissait, et doucement disparu,
Le souvenir de sa peine, et de toutes les misères,
Dont il était l’auteur, et l’adversaire vaincu.

Mais Fortune est habile, malgré sa cécité,
Et de sa corne remplie, s’écoule sans raison,
Justice et abondance, peur et malédiction.
Le grand Stilico, aux tempes bien blanchies,
Allait redevenir, un héros malgré lui.

Et quant le jeune souverain, fils d’une reine douteuse,
Eut atteint l’âge d’homme, et disposa des lois,
On dit qu’il voulu clore, l’histoire malheureuse,
En écorchant un homme, dont on disait parfois,
Qu’il était certes ivrogne, mais peut-être son père.

Epuisé par la vie, abruti par ses nuits,
Notre vieux héros, par une nuit embarqua,
Et d’un courage louable, enfin il sortit,
D’une lointaine retraite, pour voir enfin son roi.

C’est alors que survint, non pas la mort d’un homme,
Mais celle de toute une race, et des ses édifices.
Des plus hautes demeures, aux plus beaux hippodromes,
Des sujets déclassés, aux plus hautes lignées,
Poséidon ne laissa, qu’un souvenir affligé,
Par une nuit d’horreur, aux mils et un supplices.

On dit que Stilico, du pont de son esquif,
Vit s’effondrer la terre, qui certes le fit naître,
Mais qui devait aussi, mettre sa chair à vif.
Des larmes s’écoulèrent, dont il n’était pas maître.
Du noble était-ce la plainte, propre à tout Santorin,
Ou bien la joie malsaine, de survivre au souverain ?

Sa voix était puissante, célèbre son passé,
Son port était altier, rapide sa pensée,
Bientôt s’agglomérèrent, autour de sa tour,
Des rescapés d’un soir, qui se firent une cour.

Etait-ce folie d’humain, ou respect d’un passé ?
On le désigna roi, changeant la destinée,
D’un homme de peu de foi, et souvent aviné,
Qui devint en une nuit, maître des Rescapés.

Rescapés je vous dis, que mes Muses s’accordent,
A mon âme meurtrie, et mon cœur frémissant.
L’homme que vous avez choisi, n’est pas celui qu’il sied,
A un empire puissant, et digne d'autrefois,
Qui restaurera la gloire, et repoussera les hordes,
Sauvages qui nous guettent, et veulent votre trépas !

Que le foudre de Zeus, me frappe si je mens !
Que les harpies me prennent, si jamais je prétends
Que ce Basileus, est digne de gouverner,
Les Survivants du drame, qui nous a épargné!...
(suite manquante..)
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