Le Sanctuaire du Calice
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Le Sanctuaire du Calice

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 Quand le Calice prit Koveras

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Stilico
Héraut du Calice, Chancelier de la Détentrice
Stilico


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MessageSujet: Quand le Calice prit Koveras   Quand le Calice prit Koveras Icon_minitimeVen 17 Juil - 21:22

Encore une fois le noir cavalier revint.
C'était aussi prévisible qu'inévitable, et pourtant l'espoir avait subsisté. Les arbres défilaient aux côtés du seigneur de Galathorn courant. Fouetté par les branches et sautant par dessus les bûches, Koveras haletant entendait résonner le galop de sa fin. Maintes fois il s'était caché, espérant trouvé quelque secours dans l'ombre de quelque pierre ou la verdure de quelque bosquet. Mais son poursuivant avait l'œil fin et l'odorat du félin. Comme de coutume, le bruit se fit plus proche et Koveras ne put se contenir. Jetant un coup d'œil par dessus son épaule, il vit le noir cavalier au masque grimaçant gagner du terrain. Son destrier écumant hennissait en agitant sa sombre crinière et son maître agitant silencieusement la faux étincelante. Il n'y avait nulle échappatoire, Koveras le savait. Il avait déjà essayé de se jeter dans la proche rivière dont les ressacs étaient audibles malgré la chevauchée. Rien à faire, le poursuivant n'avait pas hésité à l'y suivre jusqu'à la fin. Grimper à un arbre? Le temps manquait, et l'agilité également. Plus le temps, la lame fouettait l'air et le sol tremblait.

"Les siècles passent et les montagnes s'érodent. Tout s'achève ici."
Serrant des poings, Koveras hurla.

A son réveil, le chancelier était plus ruisselant de sueur que jamais. Au moins n'avait-il pas crié. Cependant, la lueur des bougies lui montrèrent son visage pâle aux traits creusés et ridés. Sa chevelure argentée se faisait moins séduisante et son regard moins vif.
Koveras resta quelques instants sans mot dire devant le miroir de sa chambre, tenant de ses mains moites le rebord du meuble sculpté. Puis, comme de coutume, il s'assit dans le grand fauteuil qu'il avait fait installé et resta jusqu'à l'aube à méditer dans l'obscurité. Il y a des années, il aurait fait quérir quelque conquête ou courtisane pour le distraire, mais le temps du charme avait passé, tout comme ses désirs en la matière. Juste avant le lever du soleil le prenait la terrible angoisse qu'il combattait si vainement. Restant sans mot dire, le cavalier infatigable qu'il avait été tremblait par soubresauts, et le comploteur sans remord qu'il restait était prostré, sans entrevoir d'astuce ni de stratagème pour venir à bout du mal qui le rongeait.

Dans les premiers temps, les journées restaient agréables tant que son esprit était occupé à quelque tâche, et mieux encore lorsqu'il pouvait se livrer aux activités physiques propres à distraire. Mais les saisons avaient passé et maintenant, la lassitude et l'amertume n'étaient pas chassé avec la lune. D'humeur plus acariâtre, il signait plus fréquemment des ordres d'exécution; les festivités propres à distraire et le peuple et sa noblesse l'irritaient; il saisissait sans remord et ses sbires pressaient davantage ceux qui pouvaient s'opposer. On ne sortait plus la nuit, on fuyait la cité pour préserver sa vie ou ses biens. Seuls restaient ceux qui se pliaient à l'ordre et servaient corps et bien Koveras. Les hommes capables (entendre rusés ou féroces au combat) s'élevaient, tandis que les humbles sombraient dans la servilité. Des années passèrent, et il ne restait plus que des maîtres et leurs esclaves. Et les seigneurs entourant Koveras vivaient dans de hautes tours à l'écart d'un peuple maintenu sous le joug. Peu conspiraient, par crainte ou dépit, si ce n'est en dénonçant les nostalgiques et en escomptant pour eux même la puissance de leurs maîtres. Galathorn, fière et opulente cité franche, avait changé en même temps que son maître.

Siégeant au sommet de son trône, entouré de ses serviteurs dont nombre l'entouraient depuis des années et avaient lié leur fortune à la sienne, Koveras comprit alors le mal qui les rongeait tous et l'amertume qui régnait parmi les maîtres. Tous étaient amaigris, et leur chevelures blanchies en faisaient une assemblée d'hommes âgés. Les mains qui empoignaient lames ou gants étaient ridées, les voix moins fortes et assurées. Il vieillissait, et ses actions n'étaient plus qu'un écho dans l'abîme du temps.
Alors Koveras sut que toute son œuvre serait vaine, que tout ce qu'il avait édifié s'effondrerait. Son nom serait oublié et son souvenir probablement honni par des successeurs aussi ingrats que débiles.

Cette nuit, il ferait face au cavalier.

Encore une fois, le galop revint ainsi que les hennissements qui le ponctuaient. Le même trajet s'offrait à lui. Encore une fois, la voix résonna dans les cieux :

"Les siècles passent et les montagnes s'érodent. Tout s'achève ici."
Cette fois-ci, Koveras hurla...mais en faisant face.
Le cavalier s'arrêta et son cheval se fit calme.
"Enfin, tu as accepté ton destin"
Le cavalier n'avait plus rien d'effrayant, le noir avait viré au gris, puis au blanc. Le cheval était apaisé et son souffle serein.
Koveras éclata alors de rire, et il n'eût plus peur.

Pauvre fou!
Et il se jeta sur le cavalier. Étonnamment, celui-ci résista peu et, une fois à terre, Koveras arracha rageusement le masque qui cachait son visage.
Koveras se vit alors. Il vit ce qu'il serait dans quelque temps, un vieil homme usé et chancelant. Cependant le cavalier souriait; et ses rides faisaient de ce sourire celui d'un homme ordinaire, proche de sa fin et l'acceptant. L'homme ricana.

"M'acceptes-tu, Koveras?"
Surpris et hésitant, le seigneur de Galathorn resta interdit.
Le vieil homme sourit alors, et ce sourire inspirait la pitié. La pitié qu'on éprouve pour celui qui a vu passé son temps.
Koveras hésita et tremblant, serra ses mains entour du col amaigri.

"Que fais-tu?"
Ces paroles réjouirent cruellement le cœur de Koveras.
Je n'accepte rien qui ne me soit imposé...
Il n'eut guère à faire d'efforts, et son forfait fut aisé.

Une fois éveillé, Koveras ne resta pas prostré dans l'ombre. Il fit venir ses serviteurs et donna ses instructions.


Dernière édition par Koveras le Lun 10 Aoû - 23:34, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Quand le Calice prit Koveras   Quand le Calice prit Koveras Icon_minitimeDim 19 Juil - 0:15

Reclus dans la plus haute tour du donjon de Galathorn, Koveras se reposait une nouvelle fois dans le bain préparé par ses alchimistes. Si les composants du nouveau baume empestaient moins que la fois précédente, nul doute que leurs provenances seraient tout aussi désagréables à entendre.
« Laits d’ânesses et sang d’elfe mêlés à de l’ivoire de licorne. On a pilé sept perles des eaux d’Erûn et ajouté quelques élixirs préparés par mes soins. »
Cette fois-ci, le vieil homme en robe pourpre et à la barbe teintée de rouge semblait sûr de lui. Au moins jouait-il la carte de l’assurance, bien que sa vie était en jeu. Il faut dire que Koveras avait toujours été quelque peu curieux des arcanes magiques pour lesquels il n’avait aucune accointance, et sa crédulité touchait à la superstition en matière astrologique. Néanmoins, ses colères étaient à la mesure des déceptions provoquées par des prédictions trop hasardeuses. Aussi la crainte des tourments avait quelque peu refroidis, puis éloignés, les mages ou astrologues que l’on qualifie habituellement de charlatans. Seuls subsistaient ceux qui disposaient d’un certain talent…ou de certains artifices.
« J’espère que les bénéfices de ce bain sont à la hauteur de son coût, mage.
-Assurément ô seigneur.
- Ravi de te savoir si confiant. Quand ressentirai-je les effets ?
-Difficile à dire monseigneur, tout dépend de la nature de l’homme et de sa volonté.
- Qu’est-ce à dire ?
- Leur répugnance envers de tels procédés amène certains à en atténuer les effets. Ainsi, je vous conseille de rester le plus longtemps possible dans votre bain.
-Soit."
Le garde arriva, comme convenu.
« Que ce mage profite de mon hospitalité, et qu’on veille de près à sa sécurité le temps de mon bain. »
Koveras aurait juré voir le vieil homme pâlir tandis qu’on le raccompagnait.

Seul dans ce bain infect, le Seigneur de Galathorn resta de longues minutes. En proie à ses réflexions, il eut un temps à faire taire les nombreux reproches que lui hurlaient ce qui restait de morale en lui.
« A quoi bon vivre bien si ce que l’on construit doit s’effondrer après son passage ? Que mon œuvre subsiste à travers moi et alors je pourrais décider de ce qui sera. »
Et Koveras se plut à imaginer la multitude de projets et d’intrigues qu’il pourra mettre en place une fois son immortalité acquise.

C’est à cet instant que la porte s’ouvrit brusquement. Koveras, le cœur soudainement arrêté, vit entrer brusquement deux hommes en cottes de mailles. Sur le pas de la porte reposait le corps de l’homme posté en faction. Un long filet de sang s’écoulait de son masque d’or, signe de son rang au sein de sa garde.
Koveras comprit aussitôt la nature de cette intrusion et, réprimant un réflexe de panique, il joua une nouvelle fois. Serait-ce la dernière ?
Tout sourire, il s’abaissa à nouveau dans le baquet rempli du liquide tiède et grisâtre.

« - Orgon! Eliadas! Quel plaisir de vous voir ici ! Mais dites-moi, il me semblait avoir donné des ordres clairs afin que l’on ne vienne pas me déranger à cette heure de la nuit ? »
Les deux hommes s’entreregardèrent. L’un deux retira son masque tandis que l’autre refermait brusquement la porte derrière lui avant de faire de même. Koveras avait vu juste. Il faut dire que peu d’hommes pouvaient être au courant de sa présence ici, et étaient assez retors et audacieux pour tenter ce coup-là.
« Koveras, ton temps est venu. Fut une époque tu as été un bon capitaine, ça oui je ne dis pas. Mais maintenant, tu ne vaux pas mieux que ces lourdauds de nobles que nous faisions danser au bout d’une corde !
-Ah ! Si tu as vieilli mon ami, au moins n’a tu pas perdu ta langue, et encore moins ta mémoire. Mais, dis-moi, cela ne me dis toujours pas ce que tu viens faire ici. De plus je suis fort désobligé de te savoir si irrespectueux. Rappelle-toi mon ami, que tu dois plier le genou en ma présence.
Le complice se tourna légèrement vers Orgon.
« Je te l’avais dit. Complètement fou… »
Orgon agréa sans mot dire, tandis qu’il s’avança au plus prêt du baquet.
« Désolé Koveras, mais il est temps de battre à nouveau les cartes.
-On dirait bien. Je ne pensais pas que tu serais celui-là, même si tu en avais le cran. Mais, dis-moi, me laisseras-tu au moins le temps de me sécher ? Toi-même tu n’aimerais pas mourir dans semblable posture je pense?
-Certes non, mais je te connais trop bien Koveras. Désolé. »
Et Orgon leva alors le bras et le fer qu’il tenait brillait à la lueur des torches et autres lampes à huile. Mais c’est alors même qu’il brandissait son glaive que le seigneur de Galathorn bondit et planta dans l'aine la dague qu'il dissimulait dans son bain. Dressé nu dans son monstrueux bain, Koveras retint du bras gauche la main qui se voulait meurtrière. La surprise qui se lut dans le regard d'Orgon fut brève, et sa mort rapide tandis que le poison venait de saisir son cœur. Des soubresauts agitaient encore ses membres trapus lorsque Eliadas tira à son tour son épée. C’était une bonne lame, et belle de surcroît. Une de ces lames que les seigneurs lèguent à leurs aînés, en perpétuation de leur lignage.
Restaient ainsi, face à face et muets, le seigneur de Galathorn, nu et couvert de baumes répugnants, et le jeune Eliadas, tremblant devant l’opportunité qui lui était offerte de briser la tyrannie, en même temps que pétrifié par l’horreur de la scène qui s’offrait à lui.
Alors, le jeune homme vit sur le visage de Koveras prématurément vieilli par sa vie de chevauchée, de complots et de luxure, une goutte de sueur perler doucement. Puis une autre. Et il ne faisait guère chaud dans cette pièce, de même que le bain du tyran semblait froid. Et Eliadas sut que Koveras hésitait, et que la peur l’avait saisi.
On tambourina à la porte. Des voix hurlaient aux nouvelles.
Eliadas, par un réflexe malheureux, tourna un bref instant la tête….

Koveras était furieux, bien que son cœur avait repris son rythme normal et qu’il avait une nouvelle fois échappé à la mort. On venait de trouver une lettre d'Orgon prouvant la participation de l’alchimiste dans la conjuration. Les tourments de ce dernier furent lents et particulièrement cruels, et sa voix résonna longtemps dans les cachots de Galathorn. S’ensuivit une nouvelle épuration, brève et sanglante, ainsi que la saisie immédiate de biens accompagnés de l’extermination des familles des coupables.

Il ne résulta en fait qu’une chose de tout ceci : Koveras ne fut plus superstitieux et, désormais, il se piqua lui-même de lectures interdites et entreprit de s’initier par lui-même aux arcanes de la magie. Ceci non pas dans le dessein de parvenir lui-même à en maîtriser les secrets, mais pour s’assurer désormais que personne ne le prendrait plus pour un niais en cette matière.

Et sa peur et son amertume s’accrurent alors que les années passaient.
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MessageSujet: Re: Quand le Calice prit Koveras   Quand le Calice prit Koveras Icon_minitimeMar 11 Aoû - 0:17

L'afflux de seigneurs provenant des quatre coins de Kalamaï continuait. De furtifs agents s'abritant dans l'ombre venaient proposer leur soutien au Calice, Serlynn de Khenerion venait se ranger sous sa bannière, le roi nain Dislar proposait le service de sa hache tandis que partout l'on fêtait la défaite des Fils de Brak.
Le seigneur de Galathorn avait cessé de remédier aux astrologues et aux charlatans. Il s'était entiché d'antiquité et faisait main basse depuis des mois sur de vieux grimoires, d'anciens parchemins et des cartes endommagées. Ses hommes avaient été vues dans des contrées abandonnées depuis des décennies, et le son de la pioche résonnait au plus profond des ruines d'empires déchus.

Mais, en ce soir de lune rousse du mois d'Eleasis, le seigneur de Galathorn, chancelier du Calice en qui il voyait une source de puissance et de profit, se rendit.
Le capitaine qu'il était déposait les armes, et c'est en toute confiance qu'il allait s'abandonner pour ce qui -il en était désormais convaincu- était l'unique moyen de conjurer son destin d'humain mortel et vieillissant. Recoupant des écrits épars, constatant par lui-même la puissance du Calice et la force de son appel, méditant sur ses origines et son but, Koveras céda à son tour.
Longtemps il avait suivit dame Halinna et son "artefact". Longtemps il avait rempli son rôle de chancelier et avait prospéré sous la bannière du Calice.
Mais il ne s'agissait plus de cela, il s'agissait de plus que cela. Ce soir là, Koveras s'était décidé à plier le genoux, et à véritablement servir le Calice.

C'est donc sans arme et revêtu d'un ample manteau de fourrure noire qu'il avança dans la nuit. D'un pas décidé, il se rendit au saint des saints, là où se trouvait la coupe qui unissait la fraternité du Calice.

Nul ne sait ce qu'il y fit.


Les hommes du chancelier murmurèrent sur l'étrangeté du comportement de leur seigneur, et un frémissement parcourut sa garde lorsque une lueur aveuglante surgit des membrures de la grande porte à deux battants. Un attroupement se forma, et l'on hésitait déjà à sonner l'alarme lorsque Koveras apparut à nouveau, ouvrant de ses mains les deux portes de la grande salle. Derrière lui, l'obscurité. Les gardes hésitèrent un moment, et n'eurent plus de doute sur la bonne santé du seigneur de Galathorn. Celui-ci avança d'un pas lent et mesuré. Les torches illuminèrent peu à peu sa silhouette, découvrant un homme neuf.
Toute faiblesse avait disparu, et la silhouette du chancelier se faisait plus haute que jamais. Ses membres étaient devenus plus vigoureux, son visage plus beau et son allure plus royale encore. Ses cheveux étaient plus longs, bien que conservant quelques traits argentés. Mais sa peau, bien que rajeunie, était d'une étrange pâleur.

Koveras arriva devant eux et laissa tomber le lourd manteau dont il avait pris l'habitude de se couvrir. Regardant ses mains, il souriait plus que jamais.

Ganis, blond jeune homme balafré, qui bénéficiait de la confiance de son seigneur, osa seul s'avancer :

Messire...Messire chancelier? Est-ce que tout vas-bien?

Le regard de Koveras quitta lentement ses mains pour se porter dans les yeux de Ganis.

Ganis, mon ami, le chancelier n'est plus. Que Nucter me prenne si je mens, je suis Koveras, votre seigneur, le héraut du Calice! Je suis le porteur de nouvelles, le cor dans la brume, la flamme dans la nuit! Je suis le Serviteur du Calice et par mon sang et mon âme je le sers plus que jamais!


Ganiseut un mouvement de recul. La folie avait visiblement emporté son maître.

Koveras sourit devant le geste de son serviteur.

Haran, ne comprends-tu pas? Les ténèbres m'ont quitté, et j'ai vaincu le temps. Je suis réellement un serviteur du Calice....


Et Koveras traversa les rangs de ses hommes étonnés, et la rumeur se répandit que le Seigneur de Galathorn avait été pris par le Calice.
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MessageSujet: Re: Quand le Calice prit Koveras   Quand le Calice prit Koveras Icon_minitime

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