Kaltior dit chazgulz roi d'Ertalnia

Serviteur du Calice Messages : 13 Date d'inscription : 11/05/2009

Après avoir longtemps attendus qu'on lui apporte un repas digne d'un nain , Kaltior dont l'estomac criait famine se décida à se mettre en quête de nourritures. Il quitta donc la protection chaude et chaleureuse de l'âtre de l'auberge pour la douce fraicheur d'un début de soirée ... Il hésita quelque instants puis ce rapprocha de le premier bâtiment qu'il trouva. Cet édifice semblait de bonne facture pour l'architecture humaine et s élevait à plus de 35 pieds de hauteur soutenu par des pillés de marbre blanc. Sur le parvis dominait une lourde porte en bronze où était graver une scène de bataille chevaleresque et un grand calice. Intrigué par cette mise en scène, le nain entra dans l'imposante battisse. Le spectacle qu'offrait l'intérieur était assez impressionnant. En effet la porte donnait sur une grande salle couverte de tapisseries épiques et de tableaux relatant des glorieux fait d'armes. Au fond de la pièce, un trône d'un métal que chaque nain connaissait depuis sa naissance était placé sur une estrade. A coter de celui-ci, d'autres fauteuils trônais d'une façon bien moins majestueuses. En s'avançant, Kaltior put s'apercevoir que le siège de mitril était couvert de gemmes et de rune. Ce chef d'œuvre doit être l'œuvre d'un de nos grand artisan nain, pensa t'il.
C'est à cet instant qu'une porte dérobée s'ouvrit et qu'un groupe d'individu entrèrent ... Quel furent leurs surprises en tombant sur un nain de petite taille mais d'une carrures imposante, à la barbe tailler de façon courte pour son espèce et à la coiffure en forme de crête orange. Quand à lui, Kaltior compris que son estomac l'avais mis dans une situation délicate. Il posa son précieux marteaux de guerre runique sur le sol et remis en place ses cheveux grâce à la graisse de vache qu'il avait toujours à la ceinture et réfléchit. Un instant ces réflexes lui dictèrent de charger ce groupe mais très rapidement il se rappela qu'il était venu en ami et que si il venait à mourir dans cet affrontement cela n'aurai rien de glorieux ... Il prit alors la parole :

" Salutation !! par Grunding ce trône a du être réalisé par un maître forgerons ... "

Cette diversion ne fonctionna hélas pas pour notre amis pourfendeur et après l'étonnement, la méfiance se lisait sur les visages du groupes. Certain dégainèrent leurs épées pensant certainement être en face d'un voleur ou d'un ennemie du calice de jaspe. Kaltior compris qu'il fallut qu'il s'explique sur le champs ou qu'il se prépare à un voilant et difficile affrontement. Jugeant les différentes forces en jeu, il se décidât enfin à parler. Il prit alors une longue inspiration et commença :

"Enchanter, en faisant une révérence, je me prénomme Kaltior même si ce nom n'a plus court chez mes paires ... En effet je suis un pourfendeur, voyant que peut de son auditoire semblait comprendre cette dernière affirmation, ... un tueur ... J'ai juré de mourir de façon glorieuse pour laver mon nom d'un ancien déshonneur ... Voilà pourquoi je porte cette crête, indiquant l'objet du dénis, et la barbe courte et que mon nom de tueur est chazgulz... enfin bref je viens en amis suite à une missive d'un amis Koveras ... J'aimerais pouvoir porter allégeances à votre maître même si il me semble que cela soit plus tôt une maîtresse ... Je n'ai ni l'âme chevaleresque ni un particulier intérêt pour ce que vous humain appelez calice ... mais je sais que la où se trouve Koveras, les ennuis et les combats se trouvent aussi !, partant d'un rire guttural en pensant au passer, Et qui dit combat dit mort glorieuse ... et puis vus ce que j'ai vus dans votre taverne votre bière n'est pas si mauvaise ..."

Sur ces paroles, le nain chercha dans sa besace et en sortie les étranges missives qu'il avait reçu lors de son escapade dans le pays des troll. Faisant le tri, il élimina les étranges mots parlant de moutons, d'enlèvement de chats et autres allusions sur des animaux ...Après une courte réflexion, il pensa que si il ne connaissait pas son ami , il croirait celui ci était atteint par les sombres puissance et le culte déviant du démon dieu Slannesh. Enfin il tendis à la première personne de l'assemblé le seul message qu'il pensait décent :

Citation :

"Comment Gagner des millions de pieces d'or ??

rejoins nous en Thassopole

cordialement,

Ton amis

La nuit tombait. Han et Qaz, qui avaient dormi durant la journée, après l'entrevue avec la Reine Halinna, se promenait dans les rues de Cérune, cherchant à découvrir les secrets de la ville. Alors qu'il approchaient d'une taverne, ils virent un étrange nain en sortir. Il avait un grande crète de cheveux roux, un marteau accroché dans le dos et une hache à la ceinture. Des tatouages complexes ornaient ses bras et sa poitrine nue. Son visage était mangé par une barbe rousse très fournie.

- Etrange personnage, murmura Qaz, Qui est-il ?

- C'est un tueur nain, les plus terribles des guerriers de Kalamaï. Ces nains ont perdu leur honneur et cherchent une mort glorieuse en combattant les Trolls, les Géants et les Démons. Et celui-là m'a l'air d'être issu de la noblesse. Un original parmi les originaux, répondit Han.

Han lança un sort de camouflage et ils suivirent le nain, qui entra dans un bâtiment - apparemment sacré à Cérune, observa Han en avisant la porte. Ils y pénétrèrent également.
Le faste de la salle les renversa. D'imposantes tapisseries et tableaux relatant les victoires des anciens du Calice ornaient les murs. Sept sièges reposaient, disposés en demi-cercle. Le quatrième, au milieu, était - Han en fut impressionné - de mithril, la pierre de météore, le métal des dieux, le plus rare de Kalamaï. Des pierres précieuses, bien ternes en comparaison avec le siège, étaient incrustées dans la pierre de météore. Le nain s'approchait du trône digne de Kanderak, alors que Han remarquait un mouvement dans le mur.

- Partons vite ! Nous ne devrions pas être ici ! siffla-t-il à Qaz.

Ils déguerpissaient déjà alors qu'un groupe d'hommes armées surgissaient dans la salle, encerclant presque le nain qui, instinctivement, avait saisit son marteau.

- Je me demande où le Calice a trouvé ce mithril, se demanda Han une fois que Qaz et lui furent à l'extérieur. Il faudra élucider ce mystère. En tous cas, Dame Halinna ne se refuse rien !

Le calme habituel avait été brisé par l'arrivée tonitruante d'un petit être des plus originaux. Venu du fin fond des mines naines de Kalamaï, Kaltior s'était rendu auprès du Calice...pour y chercher de quoi se nourrir!
On avertit le chancelier Koveras que le visiteur le rendait responsable de sa venue. Le seigneur de Galathorn haussa les sourcils et décida de venir voir par lui même de quoi il retournait. Aussi survint-il, précédé de quelques gardes :

Messire nain!
Comme vous avez du le constater vous ne vous trouvez nullement dans un auberge et les cuisines du Calice ne sont pas faites de marbre (et quand bien même les cuistots nous réclameraient un tel luxe, il serait indécent de leur céder). Cependant si vous voulez vous restaurer, nous ferons en sorte de vosu trouver quelques bonnes pièces de viandes ainsi que des pintes de bière digne d'un gosier nain.

Je suis surpris de vous voir clamer le fait que je vous ai appelé. En effet, j'affirme que votre missive est fausse et ne provient en aucun cas de la chancellerie du Calice. Les fautes maladroites que l'auteur a faite ne sauraient m'être attribuées et le Calice ne recourt pas au mercenariat pour recruter des adeptes. Je suis donc curieux de connaître le nom de l'auteur de cette machination...

Serviteur du Calice Messages : 13 Date d'inscription : 11/05/2009

Un homme d'une aura de commandement impressionnante était entré dans la pièces suivit par quelques autres humains qui semblaient êtres des grades du calice. Ils avaient finis d'entourer le pourfendeur. L'inconnu était resté en retrait et avait pris le mot qu'avait donner Kaltior en forme de preuves. Il avait lu les quelques lignes dans un silence lourd puis avait pris la paroles ... " [ ... ]Je suis surpris de vous voir clamer le fait que je vous ai appelé. En effet, j'affirme que votre missive est fausse et ne provient en aucun cas de la chancellerie du Calice. Les fautes maladroites que l'auteur a faite ne sauraient m'être attribuées et le Calice ne recourt pas au mercenariat pour recruter des adeptes." ... Ces accusations laissèrent le nain dans l'expectative ... Bien sur les commodité d'usage avait été respectées et il fut invité à ripailler à son bon vouloir mais en aucun cas il ne s'attendait à une telle réponse. Une colère froide le pris bien vite et il blêmit à vue d'œil. Se sachant étudié par des individu des plus méfiants, il essaya de se calmer. Il tonna donc d'une voie morose :

" Je ne serai en aucun cas vous expliqué cette étrange nouvelle ... , s'interrompant pour réfléchir à tous ce qui venait de se passer"

Ce coiffant nerveusement sa barbe naissante, il repensa aux événements qu'il l'avait poussé à ce rendre dans ces contrées fort lointaines. Bizarrement il se souvenait très bien du messager lui ayant remis ces missives ... Kaltior se trouvait à cet instant dans la seul taverne du dernier bastion humain aux portes du pays des trolls. Ces amis et lui venaient de rentrer d'une incursion des plus prolifiques où ils avaient pus récupérer un antique artefact nain du royaume perdu d'Ertalnia et avaient donc décidés de fêter dignement leurs retours et leurs pieds de nez à Nucter. Comme toujours lorsque l'on met plusieurs tueurs ensembles dans une même pièce, la soirée dégénéra rapidement en soulerie et paris des plus grivois ... C'est en milieu de cette nuit des plus agréable que se décida à rentrer cet énergumène. L'inconnu était habiller de façon forte étrange. Couvert de dentelles et de soies, il était affabuler d'un chapeau à plume des plus ridicule et possédai des manières qu'il l'aurai fais passer pour une jeune donzelle si il avait porter une jupe. Il avait alors tanner les compères nains pour savoir qui était Chazgulz ... Kaltior avait en premier lieu pensé le faire taire avec un bon coup de son nouveau marteau sauvé des griffes de ces horribles peaux vertes. Mais hélas la raison l'avais emportée et il s'était présenté en espérant pouvoir faire partir rapidement l'opportun... Le messager avait sembler soulager et lui avait dis : " Tenez !! c'est pour vous .... Vous z'êtes pas facile à trouver vous ...". Il avait alors tourné les talon et était parti aussi vite qu'il était arrivé laissant seul le nain en fasse d'un monceau de lettres ... Kaltior fut rapidement tiré de ces rêveries par un toussotement rauque et désapprobateur. Le nain s'aperçut qu'il avait dus ce passer un temps certain et que l'une des personnes du groupe attendait des réponses aux allégations du chancelier ... Il reprit alors la parole sur un ton plus calme et de façon monotone

"Messieurs, tous ceci ne doit être qu'une simple méprise ... Il est à noter que recevoir des messages de Koveras ma beaucoup surpris et que j'avais mauvais pressentiment à ce sujet car s'il est vrai que j'ai participé à une féroce bataille en sa compagnie, mais c'était il y a fort longtemps surtout pour les humains qui sont très touchés par l'emprise du temps ...., marquant une pause, Je n'avais d'ailleurs aucune nouvelle de lui et je ne pas compris le pourquoi de ces missives après un si long silence surtout que malgré ce que vous avancer chancelier, moi et mes amis ne nous intéressons en aucun cas à l'or ... Je tiens quand même à préciser que le texte que je vous ai soumis n'est point l'orignal mais une copie de ma main, l'original ayant subie quelques affronts ... Je vous serai donc grée de me pardonnée les quelques fautes de maladresse. La langue de votre race n'étant pas naturelle à mes yeux et l'éducation que j'ai reçu aussi noble soit elle est loin maintenant et date de mon ancienne vie..., s'arrêtant pour chercher quelque chose dans sa gibecière "

Kaltior farfouilla donc un bref instant puis en sortie un papier souiller par une substance verte et gluante. L'odeur était telle que certain individu faillirent défaillir. Le nain le tendis à l'honorable chancelier qui s'en saisie. Une grosse partie du texte avait été souillé et l'encre utilisée avait coulée mais un sceaux en forme de calice était facilement identifiable et on pouvait aussi reconnaitre un titre disant "comment gagner des millions ..." ainsi qu'une paraphe indiquant "Koveras". Après avoir laissé le temps à son interlocuteur de prendre connaissance de la pièce qu'il venait de lui céder, le pourfendeur reprit :

"C'est du sang de troll !... Cette puanteur s'imprègne partout, se retournant vers les individus qui semblait le plus touchés par l'odeur avec un petit sourire narquois, ... désoler ... Un petite accident malencontreux mais je vais vous l'expliquer ... Après avoir reçu ces chose, je suis retourné avec mes amis dans le royaumes de ces immondes créatures. En effet, il y a fort longtemps ces montagnes appartenant au grand empire nain hélas ces sale chient nous ont attaqués juste après la célèbre guerre de la barbe. Nous étions affaibli par un long et douloureux affrontement dont nous sommes sorties vainqueurs, sa voix s'emplit de mélancolie et de fatalité, mais à quel prix ? Nos défenses affaiblie furent balayer et même si 20 peaux vertes tombèrent pour chaque nain perdus, nous ne parvînmes pas à repousser l'assaillant. C'est à cette époque que de nombreuses citadelles et royaumes tombèrent aux mains ennemies. Mais bref assez d'histoire, revenons à nos mouton ! Moi et mes amis pensions que nous avions trouvés un passage dérober pour pouvoir pénétrer dans la citadelle perdus d'Ertalnia mais hélas il n'en était rien ... Nous décidâmes de quitter les lieux mais notre retour fut quelque peut anarchiques ... Nous sommes tombés face à face avec une troupe de peaux vertes et j'ai malencontreusement subit une douches d'entrailles et de vicaires après avoir découper le ventre de l'une de ces abominations vertes ... "

Le nain partit dans un rire gutturale mais ce moment d'hilarité fut bref lorsque le pourfendeur s'aperçut que la suspicion dont il était victime ne c'était pas estompé. Il réfléchit un instant puis tout d'un coups repris :

" Sir Chancelier ! Si réellement ces missives sont des faux, je suis autant victime que vous ... et croyez moi, l'auteur de cette machination en payera le prix. Je vous en fait le serment, la nain allait cracher à terre en signe de serment mais il se souvint où il se trouvai et que cet acte était compris comme autre pour les non initiés au culte des tueurs. Il mit genoux à terre, De plus mon seigneur contrairement à ce que vous dites nous ne sommes pas des mercenaires ... Votre argents nous importe peut ... Moi et mes amis serions honorer de pouvoir mourir pour la cause juste qu'a embrasser votre confrérie et pour votre Reine célèbre pour sa beauté et sa bonté ..."

Sur ces paroles, le nain fixa son auditoire avec détermination et attendis la réponse de l'assemblé pour se relever ...

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Le nain pourfendeur fut des plus surpris ... Les hommes étaient-t'ils des parfais malpolis ou la requête qu'il avait formulé plus tôt avait finit par bloquer l'esprit des personnes l'entourant ? Seul à réagir, il se releva et dégourdit son genoux meurtri par la longue attente qu'on lui avait imposé. Puis en vus des derniers événements, Kaltior tonna fort agacé par le marque de mépris qu'il venait de subir :

" Messire Koveras, si en tant que chancelier de cette confrérie, vous ne vous sentez pas de gérer cette injonction diplomatique et avant que je sois obligé d'inscrire votre non sur notre 3ème tome de notre grand livre des rancunes à force de me faire attendre, je demanderais à ce que cette affaire soit jugée et orchestrée par un ou une autre de vos représentant ou représentante. Je comprend totalement que cette histoire de faussaire puisse vous mettre dans un profond embarra mais croyez moi je ne suis en aucun cas responsable de tous ceci ... que me clan soit inscrit dans la liste noire des traitres si je mens ... Je serais même près à m'en entretenir avec vous mais dans un endroit plus privé ... sur ceux j'aimerai une réponse de votre part ou à changer d'interlocuteur"

Koveras semblait las. Il avait toujours entendu dire que les nains étaient des êtres quelque peu ronchons et taciturnes, peu enclins aux longs discours. Cependant le specimen présent devant lui se délectait de sa propre voix et avait entamé une vibrante déclamation. Non, il en était sûr, cette missive ne provenait pas de ses scribes. Cependant, pourquoi refuser une hache ou un marteau vigoureux? Le chancelier soupira.

Et bien oui messire nain, je vous l'avoue. Cette lettre provenait bien de Galathorn. Que voulez-vous? Les temps héroïques des idéaux élevées et des fiers paladins sont révolus. Nous vivons de sombres temps et la force des pirates en Kalamaï ne le démontre que trop. Aussi me faut-il parfois recourir à l'appât du gain pour attirer les espèces qui aiment assez l'or pour...
A cet instant, le chancelier se rendit compte de sa bévue.
Euh..je voulais dire, il faut bien recourir à tous les moyens pour attirer des seigneurs non?

Enfin bref, vous êtes là et apparemment disposé à goûter aux joies de l'appel du Calice. Aussi, et si vous désirez nous rejoindre, je vous prierai d'écrire personnellement à dame Halinna de Cérune afin qu'elle décide de votre sort. Votre admission dépasse le cadre de mes compétences...

Le chancelier tapa alors des mains, et des serviteurs en livrée apportèrent rôts, pâtés et gibiers. Quelques tonneaux de bières allaient être perçé.
Après tout, la diplomatie devait bien s'adapter à ses interlocuteurs non?

PS : Excuse moi pour le retard et la brièveté , mais je suis assez pris ces temps-ci!

Le régiment de griffons qu'elle avait envoyé pour sa dernière expédition était rentré sain et sauf. Ses derniers brigands et méphites, utilisés pour la reconnaissance, avaient été décimés et peu de nouvelles filtraient de l'extérieur. Les champs d'un village frontalier avaient été calcinés par ses sorts pour repousser les précédents envahisseurs... Combien de butin s'entassait dans les coffres de Sardhesse ?
Les yeux bleus de la jeune reine scrutaient les derniers rapports qui lui étaient parvenus. Son intendant faisait bon office mais... le coeur n'y était pas. Combien de temps s'était écoulé depuis l'assassinat de son dernier mari ? Le pauvre homme n'avait laissé qu'un triste souvenir et moult terres, désormais prospères... Les mécréants ne chuchotaient plus que la couronne de Sardhesse commanditait des assassinats. Par la grâce du calice, peut-être était-il temps qu'Arégonde se remarie...
Elle s'enquit du capitaine Koveras. Il recevait un roi nain dans l'un des halls de réception du sanctuaire.
Liant soigneusement sa chevelure blanche dans son cimier d'argent, ajustant le saphir qui rehaussait son regard azur et empoigant sa hallebarde comme on ferait d'un sceptre, Arégonde de Sardhesse, dite la pure, se mit en route.

Suivie d'une dame de compagnie, elle arriva bientôt dans la salle de réception où Koveras faisait son office de Chancelier du Calice. Désinvolte comme à son habitude, il discourait face au roi nain, Kaltior, lui avait-on dit. Ce dernier semblait contenir avec peine quelque naine colère qui seyait bien à sa chevelure de feu.
Cependant, des serviteurs en livrée investissaient la salle pour porter des victuailles.

S'avançant prudemment, Arégonde s'exprima le temps d'une courte révérence :
Mes seigneurs, je vous salue. Chancelier Koveras, noble roi Kaltior. Et au seigneur nain : Bienvenue dans le sanctuaire du Calice de Jaspe.
Je n'ose perturber votre échange, je me suis égarée dans les couloirs de la citadelle.

Se relevant lentement, elle continua, appuyant ses mots d'un regard qui semblait venir des plus lointains glaciers :
Mais peut-être était-ce la volonté de Damien que je vous trouve. Je suis fort aise que d'autres seigneurs répondent à l'appel du calice. C'est gage de sagesse, après tout, de reconnaître où se trouve son propre intérêt.

Arégonde se souvint des mots de son intendant sur le roi Kaltior : son royaume n'apparaissait pas sur les cartes impériales, non plus que celles de Thassopole. Etait-il donc roi ou bien aventurier ?
Désignant les serviteurs qui s'affairaient :
Je vois que vous faites monter une table, sire Koveras. Si je peux me joindre à vous, peut-être le noble Kaltior nous contera-t-il quelques histoires de sa contrée d'origine...

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Le nain semblait assez étonné ... L'homme en face de lui avait enfin répondus à ces demandes mais avais montré une lassitude profonde à son égare et aux obligations d'un chancelier ... Le pourfendeur n'eus quand à lui pas le temps d'attarder son courroux sur le chevalier malgré quelques propos et insinuations des plus douteuses. En effet les reflux d'un tonneau de bière éventré et de pièces rôties vinrent lui chatouiller les narines ... Vite des pages s'attelèrent à dresser une tables dans ce lieu prestigieux. C'est à cette instant qu'un dame de grande beauté pour une humaine entra. Elle apostropha les compères en les saluant d'une révérence. Le pourfendeur la lui rendis d'un petit signe de la tête, il s'était suffisamment prosterné pour tous une vie de tueur pensa t'il. Elle s'était alors entretenu avec sir Koveras et le nain en avait profité pour la détaillé ... Sa beauté était peu commune, froide, glacial tel une statue d’airain. Elle respirait une autorité importante et le nain en fut des plus troublé.
Le festin fut enfin prêt et le nain s'esclaffa en attrapant une cote de porc et une chope de la meilleure brune de Kalamaï. L'intégralité de la tension qu'il avait emmagasinée lors de son long palabre fut donc évanouie. Il se tourna donc en direction de la gente dame et pris la parole d'un ton guttural :

"Mademoiselle, sachez tous d'abords qu'il est peu commun pour mon peuple de voire un femme avoir tant de responsabilité mais cela vous siée à ravir, ... Vous vous êtes questionné sur le pourquoi du comment le nom de Kaltior n'apparaissait sur aucun registre impérial de Kalamaï, c'est que ce nom n'a plus cours chez mes pères. En effet je suis un pourfendeur et j'ai donc abandonné mon nom et mon clan pour chasser la fin que m'offrira Nucter ... Moi et ma suite ayant trouvés refuge en Thassopole sous le nom de ma première victime ... Chazgulz !, le nain pris ensuite un air suspect lâchant une cuise de pintade pour serrer le pommeau de son précieux marteau, Disons que l'histoire de mon origine doit rester secrète ... L'honneur de mon clan est en jeu ... Donc j'attends de tous le mondes ici présent qu'il le garde pour lui l'histoire que je vais vous conté sinon le nom du calice sera rajouté sur le grand livre des rancunes comme parjures,scrutant tous les visages présent kaltior se rassérénas et reprenant sa cuisse en rigolant il repris , Je suis le dernier représentant de mon clan, le clan monarque de la citadelle d'Ertalnia. Cette citée fut perdu par mes ancêtres il y a fort longtemps. Broneck et ces sombres sbires en prirent le contrôle, il y a de cela plus de 7 générations naines ..., ce souvenir sembla emplir de tristesse le nain , ... Cette citée, j'ai jurée lorsque je n'étais qu'un jeune nain de la récupérer et ces traîtres de peaux vertes. N'écoutant alors aucun des longues barbes, rebelle comme on l'est à cet âges, je partis avec une armées ... Ce fut un vrai massacres ... Nombreux furent les clans à disparaitre à cause de ma bêtise et mon orgueil ... Ne pouvant continué à me prétendre noble, j'endossai mes responsabilités, me coupa la barbe et parti à l'aventure avec mes fervent sergents ... Depuis je parcours Kalamaï en quête de ma destiné bien que Nucter me la refuse pour l'instant ... Enfin cette histoire ne doit pas entacher cette belle fête … ai-je répondu à vos questions jeunes demoiselles ? "

La table avait été servie et Kaltior avait entrepris de conter son histoire à Koveras et Arégonde. De fait, il s'agissait bien d'une histoire naine, emplie de fougue, de malheurs et de regrets. Sous la lueur des chandeliers, la chevelure de Kaltior brillait d'un feu différent.

Je vous présente mes excuses, roi Kaltior, fit Arégonde. Ce n'est pas ma place de vous questionner sur un sujet si douloureux. Puis, effleurant une coupe de vin de sa paume : Je souhaite que Thassopole vous permette de remplir votre destin, fut-ce en expiant vos fautes ou en accomplissant votre vengeance. Mais... ne vous précipitez donc pas trop vite à la rencontre de Nucter, notre province est prospère et la vie y est bien agréable !

Enfin, je ne connais guère les coutumes naines. Peut-être ma vision s'en éloigne-t-elle trop...
Arégonde s'interrompit, songeuse, puis reprit sur un rythme si lent qu'il en était presque ensorcelant :
Vous semblez penser que j'entretiens de hautes responsabilités mais il n'en est rien ! Je ne suis qu'une humble servante du calice. Je suis certes reine de Sardhesse mais mon inexpérience se fait sentir dans bien des domaines. Feu mon père est mort trop vite, sans pouvoir m'enseigner tout ce qu'une reine se doit de savoir...

Le regard d'Arégonde se porta sur le chancelier Koveras, qui paraissait plus et plus absorbé par sa coupe, à mesure que le temps passait. Encore un peu et le brave capitaine serait entièrement contenu au dedans d'elle :
... Heureusement, le maître de Galathorn est ici pour combler à mes manques, conclut Arégonde.

Le chancelier avait laissé vagabonder son esprit sur les pierres ornant la coupe d'argent se trouvant à sa table. Il n'avait pas vraiment touché au gibier qui, bien que rôti à souhait et farci selon ses goûts, ne le mettait pas en appétit. Une voix suave aux résonances sarcastiques bousculèrent ses songes et le firent revenir à la réalité toute triviale d'un banquet. L'esprit retord du diplomate se remit en marche et il décida de débuter par un bon mot. Posant sa main gauche sur la droite d'Arégonde, il répondit, souriant :

Dame, comblez tous vos manques est mon vœu le plus cher et il ne tient qu'à vous de m'inviter plus souvent à vous prodiguer ce dont vous avez besoin...

Continuant sur sa lancée, le seigneur de Galathorn porta un toast pour saluer l'initiation du nouveau serviteur du Calice, le premier issu de la race naine :

Puisse votre barbe ne jamais dépérir
Et votre hache trancher bien des cous
Car le calice vous à choisi pour servir
A porter sa parole et brandir son courroux!

Je bois donc aux guerriers d'Ertalnia
A leurs pioches et leurs marteaux
qui aiment la bière, le sang et le fracas
Mais ne supportent pas l'eau !

Sur ce, tous rirent et vidèrent leurs coupes. Koveras s'essuya assez négligemment les lèvres d'un revers de main. Ses yeux voyageaient entre Chazgulz ripaillant et la séduisante Arégonde. L'appétit lui revint alors et il se mit à attaquer sa pièce de viande.

Serviteur du Calice Messages : 13 Date d'inscription : 11/05/2009

Le nain avait ripailler une bonne partie de la nuit en compagnie de ces compères ... Une jeune reine au tint de glace et un chevalier alternant la lassitude et l'élan lyrique ... Bien qu'entouré d'étranges personnages pour la société naine immuable, Kaltior ne s'était pas senti aussi serin depuis longtemps ... Il n'aurait sans doute plus à se soucier de trouver de quoi nourrie et armer ces suivants, ce qui lui laisserait surement plus de temps pour courir droit dans les bras de Nucter et lui enlèverai bien des soucis ... Il était tueur pas un simple intendant ... Puis il repensa à ce que lui avait dit cette charmante demoiselle et s'empressa de lui répondre tout en finissant une énième pinte sous le regard mauvais d'un commis de cuisine fatiguer par les allés retours incessants entre la salle de réception et les caves de la ville haute :

" Ma chère reine ne vous dénigrez pas ! Vous êtes quelqu'un d'important puisque votre peuple vous reconnais comme souveraine ..., appuyant sur cette dernière phrase avec un petit sourire narquois, Sachez que notre peuple ne possède aucune souveraine et que les postes de pouvoir régissant notre société ne sont que très rarement occuper par des individus du beau sexe ... Vous êtes donc à mes yeux une perle rare ... Enfin si l'on peut dire ainsi ... J'accepte volontiers votre invitation de me joindre à votre province et mes amis ont déjà pris possession de mines abandonnés et ont commencés à exploiter quelques forêts pour pouvoir alimenter les forges naine que nous avons réhabilités... Je resterai en ces contrés tant que Nucter le voudra ... "

Reprenant son souffle en sirotant une bonne blonde de Kalamai, le nain se tourna ensuite en direction du chancelier et lui dit une lueur d'espièglerie dans les yeux:

"La poésie ne sied guère à votre virilité mais bon cela ne me regarde pas, tant que vous êtes encore capable de porter l'épée que vous exhibez à la ceinture ...,reprenant son sérieux, Enfin je suis honoré d'apprendre que je puisse enfin servir votre confrérie. Je porterai bien haut les couleurs de votre étendard et je vous promet que celui-ci fera trembler vos ennemies."

Le tueur s'interrompit un long moment et sembla réfléchir ... Son visage marqué par les tatouages et les différentes cicatrices se crispât sous l'effort ... Il avait oublié quelque chose mais quoi ? Son esprit embrumé par la quantité importante d'alcool ingurgitée lui refusait la réponse. Puis un large sourire se dessina sur ces lèvres laissant apparaitre deux rangées de dents incomplètes. Kaltior s'exclama joyeusement

"Seigneur Koveras, puis-je vous demandez dans votre qualité de chancelier d'organiser une rencontre avec votre maitresse ? Premièrement parce que j'aime rencontré les personnes pour qui je prête serment ! Deuxièmement parce que je suis porteur d'un présent à sa destination pour marqué l'amitié naissante que lui porte mes suivants et moi même "

Joignant les paroles au gestes, kaltior pris une boîte métallique finement ciselée de sa gibecière ...