A l'apogée de l'hivers.[Prélude d'Halinna et la forêt magique, Terminé]

Grand Jardinier du Calice Messages : 143 Date d'inscription : 22/12/2008

L'hiver est là , devant ma demeure , la nature est en berne et attends que la vie reprenne.
Il nous est offert à loisir du temps pour penser et nous entretenir.
Quiconque ce présentera dans ma forêts sera le bienvenue s'il n'a point d'intention Hostile.
Je me ferais un plaisirs de lui apprendre des décoctions, mais prenez garde , je ne suis pas humain
et je pourrais vous surprendre par leur effets.
Car bien que semblable en certain point , nos buts sont différents.

Grand Jardinier du Calice Messages : 143 Date d'inscription : 22/12/2008

Un souffle du vent , un cri du cœur , une forêt vide.
En ce soir d'hiver , pleure le cœur de la foret car son druide est triste.
Il cherche , il a besoin. Peut être trouvera t'il?

Beruk grognait, comme de coutume. Tout agaçait ce colosse acariâtre : le froid, l'humidité et le silence pesant d'une forêt en hiver. Eloas n'était pas assez rapide à son goût pour faire le feu.
Bordel mais à quoi tu sers! Si tu allumes pas ces foutus branchages tes dents vont me servir de silex!
Le jeune mercenaire suait malgré la température, et les paroles du guerrier chauve n'allaient pas le réconforter.
Voilà deux ans maintenant qu'ils avaient pris possession de Galathorn et avaient fusionné avec les régiments de miliciens de la cité franche. Le capitaine avait recruté à tout va et tenté de former en ensemble cohérent la marée d'hommes et d'armes disparates qui composaient la force armée de ce qui était, il faut bien l'avouer, sa cité. Beruk et Eloas continuaient donc leurs activités, mais sous les étendards verts, or et azur de Galathorn. Si leurs uniformes étaient plus clinquants et leurs armes plus effilées, le gros du travail restait le même : obéir, tuer et mourir (le plus tard possible comme disait le vieux Bolgon).
Eloas n'en pouvait plus, la marche avait été longue et la troupe était épuisée. Autour d'eux les hommes restaient muets et, accroupis, empoignaient leurs lances de leurs mains engourdies. Les fourrures qui les calfeutraient les réchauffait à peine. Eloas tremblait et ne parvenait toujours pas à allumer ces maudites brindilles.
Beruk pesta et se dressa furieusement. Quelques soldats levèrent le regard, toujours intéressés par le spectacle du colosse qui s'apprête à rosser quelqu'un pour se défouler. Eloas se retourna.
Déconne pas Beruk, en plus le capitaine veut pas que-
Pas le temps d'achever la phrase. Déjà il était soulevé par le col et sentait l'haleine du vétéran.
Jt'avais prévenu morveux!
Alors que le cœur du jeune homme lui semblait galoper. Il entendit un léger éclatement et plissa les yeux. Il tomba alors à terre. Rouvrant les yeux après qu'un rugissement le fit sursauter, il aperçu Beruk se tenant son crâne chauve...et blanc. Une autre boule de neige percuta alors le géant qui s'était retourné furieux, puis une troisième, une quatrième. S'en suivit une joyeuse clameur et une flopée de neige provenant de toute part, lancée par des soldats heureux d'oublier quelques instants le froid, et de profiter de l'occasion pour se moquer du vigoureux querelleur. Tandis que leur cible les insultait copieusement, la dizaine qu'ils étaient entendit un craquement dans les bois qui les entouraient. Le silence se fit alors. Quelques uns empoignèrent leurs armes. Un buisson tressaillit, la neige tombant des branchages, et en sortit une forme que tous reconnurent.
Ah! Cap'taine...
Koveras regarda la petite troupe qui l'escortait d'un air détaché. Il déposa alors le chevreuil ensanglanté qu'il portait sur le dos.
Je vous ai ramené ceci messieurs, j'ai pensé que vous pourriez améliorer vos rations. Je vois que vous avez supporté le froid, comme je vous l'avais demandé.
Les soldats regardèrent Beruk, lequel baissait le regard.
Alors on y est monseigneur? Où se trouve le seigneur-druide que vous cherchiez? risqua un milicien à l'abondante barbe rousse.
Aucune idée. C'est principalement pour cela que j'ai chassé cet animal et que vous allez tout de même allumer un feu...
Les soldats se regardèrent, souriant.

Grand Jardinier du Calice Messages : 143 Date d'inscription : 22/12/2008

L'homme , les animaux , toutes les créatures créer par la nature on leur place en la forêt.
La forêt de loria est mienne mais tout être vivant y est le bienvenue du moment qu'il n'ait point abbération.
Bonne ou mauvaises , je n'ai point de tel préjugés ou valeur , il y'a juste un équilibre à garder.

La forêt de loria est très vaste et bien que l'annonce de la présence d'un sieur Ami , dénommée Koveras ,fut faites rapidement il faudrait
tout au plus un jour au druide pour retrouver son ami. Surtout qu'il faut considérer que Gradeaniar ce met déjà au
service de la nature qui à besoin de son aide en ces temps rude que son l'hiver.
Rude vous me direz , la nature y est habitué et l'hiver fait parti de son cycle , c'est pour cela que le druide s'y acclimaté sans mal.
En revanche , certaines plantes nécessité l'aide d'autre afin de ne pas subir la morsure du vent.

Quel beauté pensa le druide que l'hiver , les hommes s'entre aide , les animaux aussi, les plantes , la vie.
La vie est belle , belle emmitouflé dans son cocon , les petits amours aident à tenir l'hiver.

Après avoir soigner une biche prise dans un piège poser la par un homme , Gradeaniar devait faire quelque chose afin d'éviter que cela ce répète.
La forêt rentra alors dans une excitation folle pour l'hiver. Les écureuils et autres rongeurs furent sorti de leur hibernation afin de parcourir ciel et terre pour trouver des
traces de pas et autres pièges afin d'éviter qu'il fasse mal aux animaux. On peut tuer un animal pour survivre mais pas la faire souffrir.

Mais en réalité une fois que les informations furent amené par les oiseaux et autres animaux et que la terre fut écouter, nul doute.
Il s'agissait d'un safari de noble venu armée avec près de 12 hommes.
Il ne pouvait rester impuni des actes de barbarie. Certaine chose sont tolérables , mais l'éducation des animaux qui leur hôte la liberté , le massacre sans raison
et l'élevage intensif sont à proscrire.

Et la il s'agissait du pire vice des trois. Gradeaniar regarda son animal de compagnie et lui murmura que le temps de la guerre était et qu'il lui fallait trouver un ami
afin de venger ces biches retrouver morte dans le secteur des pièges.

Se servant de son agilité et son aptitude à marcher en tout lieu sans se soucier du sol, il courru jusqu'à l'arbre , l'arbre mythique et centenaire qui lui servait de guide.
S'en suivit un long dialogue:

"Cher arbre , en ce jour je viens , en ce jour la vie à besoin de vous.
Je sais , la réponse à ta question est oui , mais prend garde au vengeance qui s'ensuivront.
J'ai pesé dans la balance de la nature les actes et je déclare aujourd'hui qu'avec l'approbation de l'arbre , la forêt de loria , vengera ces frères.

Le cor fut sonné, dans toutes la forêts les animaux purent l'entendre , il est temps mes frères animaux et autres vivant de la nature.
Je sens la force des arbres , leur sève couler en moi."

Après avoir parcouru plusieurs kilomètres à dos de biche il arrive près d'un campement d'humain qui avait fait un feu pour la nuit , on ne voyait que les braise du feu de la veille.
Gradeaniar pensa , c'est bien mon ami ,tu t'occupes des tiens , tu as tenu la nuit , je suis à toi et j'espère que tu m'aidera.

Sans faire de bruit il s'approche avec tout les animaux qui l'accompagnai, ce raidit afin de ce tenir droit, et non pas à quatre pattes comme toujours.

"Bonjour , ami Koveras , Seigneur de Galathorn , quel plaisir de vous revoir , qu'est ce qui vous amène en mes terres , ne feinté par le sommeil , je sais que vous ne dormait
que d'un oeil et que vous avez perçu le bruit des animaux avant que nous vous ayons atteint.
Il serait bon que l'on s'entretienne à propose de plusieurs sujet , et si vous en avez le temps une fois ces choses régler je vous offrirais hospitalité , et une visite de la forêt afin que vous en découvriez les merveille de saisons."

Les flammes crépitaient en dessous d'un chevreuil apprêtée et tournant, embrochée d'une lance. Tout autour la dizaine d'hommes tendaient les mains, aiguisaient leurs dagues, plaisantaient sur Beruk "tête de neige". Ce dernier criait qu'il égorgerait l'auteur de ce surnom. Le capitaine les avait autorisé à faire autant de bruit qu'ils le voulaient, et ils comptaient bien en profiter. Chanter réchauffe les cœurs et enhardi les âmes dit-on, et la forêt de Loria l'apprit alors. Corbeaux et sangliers purent apprendre quelques insanités galathorniennes de la "garce et le pendu" répétée en chœur par les soldats tandis que Koveras nettoyait une petite arbalète, sourire en coin.

Chaude qu'elle était, tout mort qu'il fut!
Vl'à t'y donc pas qu'elle vit l'pendu!
Aussitôt dit, aussitôt fait!
Elle prit sa robe et la jetai!

Ah cette donzelle , c'qu'elle était jeune!
Ah cette coquine , c'quelle était b-

Des cors se mirent à résonner autour d'eux. Lourds et inquiétants, sauvages et mystérieux. Le sourire des hommes s'envola tandis que leur capitaine s'était redressé.
Empoignez vos armes messieurs, et pas d'affolement! Faites comme si vous étiez assoupi. Eloas, éteignez moi ce feu!
Beruk ronchonna qu'il n'était même pas sûr que le novice y parviendrait...
Donner cet ordre était une formalité, et avait surtout pour but de ne pas laisser un silence gênant s'installer. L'attente fut longue à leurs yeux et c'est presque avec soulagement qu'ils virent apparaitre autour d'eux une foule d'animaux, du blaireau au loup en passant par le hérisson. Emmitouflés dans leurs capes de fourrures et faussement endormis, ils murmuraient.
C'est pas naturel, foutre c'est pas na-
Qu'est ce tu croyais, qu'les druides allaient v'nir tout normalement, avec une monture et...
C'est alors qu'apparut l'ancien et vénérable Graedaniar, à dos d'une biche de laquelle il descendit solennellement avant de se dresser devant l'assemblée :

Citation :: "Bonjour , ami Koveras , Seigneur de Galathorn , quel plaisir de vous revoir , qu'est ce qui vous amène en mes terres , ne feinté par le sommeil , je sais que vous ne dormait
que d'un oeil et que vous avez perçu le bruit des animaux avant que nous vous ayons atteint.
Il serait bon que l'on s'entretienne à propose de plusieurs sujet , et si vous en avez le temps une fois ces choses régler je vous offrirais hospitalité , et une visite de la forêt afin que vous en découvriez les merveille de saisons."

Avant même que le sieur Koveras put répondre, un rire éclata au milieu de la troupe.
Qu'est ce que...
Pffhihihih..une biche..y viennent en BICHE...
T'es con héhé..(pouffements)
Les regards intimidants de Koveras n'y firent rien : les hommes éclatèrent de rire en se redressant. Les animaux de la forêt reculèrent de quelques pas, le loup montrant ses dents, et le hérisson se recroquevillant.
Le visage de Gradeaniar s'était quelque peu empourpré, et le capitaine prit sur lui de faire meilleur accueil aux hôtes des bois de Loria.

Seigneur et frère! Excuse l'ignorance et la simplicité de mes hommes et le tumulte que nous avons pu causer dans ta demeure. T'offenser n'est pas dans nos intentions, et à vrai dire je suis ravi de te voir en si bonne compa..euh en si bonne mine.
"Koveras reprend toi! Avec ses abrutis qui rient derrière moi je risque de faire une belle bévue..."
J'ose espérer que tout va pour le mieux . Mais je t'entends proposer l'hospitalité de ton sanctuaire, et j'en suis honoré. Quand aux soucis qui t'accablent, je serai ravi de pouvoir t'aider à les résoudre. Mais à vrai dire j'ai moi même une inquiétante nouvelle à t'annoncer...
Debout soldats! Nous suivons notre hôte!
Quelques hommes prirent soin de se saisir des restes du chevreuil et de les glisser sous leurs capes.

Grand Jardinier du Calice Messages : 143 Date d'inscription : 22/12/2008

A la vue de ce spectacle déroutant des hommes de Sir Koveras , Le druide ne sut que faire , Pauvre homme ce dit il , ils chevauchent des chevaux en hivers alors que les biches sont bien plus habiles et rapides , et que dire des cerfs , bien plus dangereux. Mais bon, puisse de manière non intentionnellement il avait pu provoquer de la joie parmi ces hommes , il était satisfait.

"Messieurs je vous convie à me joindre , et à ne pas me perdre de vue , sans quoi dans cette forêts vous auriez peu de chance de retrouver votre chemin.
Et sachez que toutes les bêtes ne m'écoute pas.
Prenez cela en gage d'avertissement."

Le druide fort de ces capacités décida qu'il devait y avoir un équilibre , nul ne pouvait ce moquer si facilement de la forêt car il ne la comprend pas.
Une petite leçon bien "humaine" leur fut donnée.
Le druide choisit les chemins ou la neige arriver à hauteur des cuisses , quel doux spectacle pour tout les animaux de la forêts venu jusqu'ici pour s'amuser.
Le spectacle fut néanmoins de courte durée , une leçon ne doit pas durée trop longtemps pour ne pas tomber dans la raillerie.
Et espérer t'il qu'au vu de sa facilité à ce déplacer dans la neige à dos de biche , les humains purent comprendre leurs erreurs.

Il pris ensuite les sentiers les plus dégagés en longeant les ruisseaux , en prenant les chemins les moins venteux....
Ils finirent par arriver dans une grotte magique , les parois était pleine de champignon fluorescent qui éclairer la grotte dans une kaléidoscope de couleur.
Puis ils arrivèrent près d'une source chaude qui permettais à la pièce d'avoir une bonne température.
Dans un souci d'accueil irréprochable le druide fit amener des fruits et baies de la forêts ainsi que quelque branche de sapin pour avoir encore plus chaud.

"Alors mon ami qu'elle est l'objet de votre visite ? Le mien ne peut souffrir que de peu de délai , mais je suis l'hôte et donc votre obligé."

La dizaine de miliciens et anciens mercenaires progressait difficilement à travers la forêt. Seul leur capitaine était monté, et c'est avec sa superbe habituelle qu'il avançait au pas. La visière relevée de son heaume laissait voir un visage souriant. Les hallebardiers, arbalétriers et autres épéistes avançaient en maugréant dans une neige aussi pure qu'épaisse. Leurs souffles étaient entrecoupés de jurons et de rires.
-R'garde notre homme! Vl'a qu'il fait l'mariolle avec sa biche!
-T'appelles ça un homme toi? Y m'semble bien feuillu et tout, ma tante disait que...
-Rien à foutre de ta tante Ebert!
-Hé! Un civet ça vous dit? lança un arbalétrier robuste à la barbe aussi noire que drue. Il tendait son instrument de mort dans une esquisse de tir.
-Rengaine ça abruti! R'garde donc un peu autour...
Ours, loups, lynx et autres animaux rôdaient autour de la troupe. C'est donc avec une prudente confiance qu'ils avancèrent jusqu'à une caverne. Aussitôt, tous se sentirent bien dans cette tiédeur. Le doux chant d'une eau de source ruisselante résonnait contre les parois. Koveras descendit de cheval et retira ses gants. Puis il épousseta attentivement ses épaules. Ses hommes étudiaient la demeure du druide en écartant les fourrures qui les calfeutraient. Tous s'extasiaient devant les multiples couleurs qui s'offraient à leur regard. Ils ne manquaient pas de communiquer leur ravissement :
-Foutredieu!
-Mordiou!
-Mortecouille!
-Par le con d'Elena!
On leur servit alors des fruits et autres dons de la nature. Ils ne se firent pas prier pour les dévorer...non sans les avoir "renifler". Cependant, aucun d'entre eux n'auraient commis la folie de rester loin de son arme. Leur capitaine conversa alors avec le Vénérable Gradeaniar, non sans s'être fait auparavant servir une coupe du vin qu'il faisait toujours transporter lorsqu'il voyageait.
Que voulez vous messire, bien que j'apprécie les déclamations de vos oiseaux et le couinement des sangliers, je ne crache pas sur les avantages de la civilisation. La nature créa l'eau, l'homme a créé le vin. Mais je ne vous importunerai pas avec mes idées. En effet, je suis là pour vous soutenir en cette heure difficile, et vous assister. Je vous assure que je ne suis pour rien dans le crime qui a été commis, et j'ai d'ailleurs personnellement veillé à ce que le coupable soit châtié. Malheureusement, les conséquences sont inévitables...
Le regard du druide se fit plus sombre et interrogateur. Koveras poursuivit :
Hum..Oui.. Vous savez ma situation et connaissez les vices de la bureaucratie de nos viles sociétés urbaines. Hum et bien...mmm disons que je ne contrôle pas toujours aussi bien mes collègues du conseil que je ne le voudrais. Aussi..et bien..un de ces incapables a..comment dire..."oublier" pur ainsi dire votre droit sur ces forêts et...incroyable n'est ce pas? Et bien en fait il les a vendu...
Le druide écarquilla les yeux :
Comment?!?
Koveras ne sourcilla pas, probablement grâce à la seconde coupe de vin qu'il but :
Incroyable n'est ce pas? En fait, et sans vous offenser, l'inconvénient à ignorer la civilisation est qu'elle fait de même avec vous. Officiellement les bois de Loria appartenaient à...(le capitaine sortit un parchemin qui semblait ancien)...à un certain Gilberon Feuille-tordue. Le bougre est mort lors des émeutes de Galathorn, avant que j'y mette un peu d'ordre. De fait, ses biens sont revenus à Galathorn.
Koveras se remémora lorsqu'il avait ordonné "l'accidentel assaut d'une bande de pauvres affamés" qui pillèrent le manoir de ce bourgeois et égorgèrent cet encombrant opposant.
De fait, Galathorn n'avait que faire de ces bois. Un membre du conseil a donc, sans m'en avertir, vendu cette...cette magnifique forêt. Quand je m'en suis rendu compte, j'ai agi sans faiblesse bien sûr. Il est en geôle et sous bonne garde. A ce qu'il paraît il dialogue désormais avec les rats.
Koveras sourit en prononçant ces paroles. Il faut dire qu'il avait en grande partie bénéficié de la confiscation des biens dudit membre du conseil. Mais le druide resta imperturbable...
Et? A qui l'a t-il vendu?
Hem..oui évidemment...Voilà le problème. A une compagnie gobeline. Vous savez, ces corporations itinérantes qui "testent" leurs maudites inventions. Il faut dire que ces petites bestioles savent y faire parfois. Enfin bref, si ma mémoire est bonne il s'agit de la compagnie "Kassdugnom". Et ils ils comptent venir prendre possession de leur nouveau bien dans trois jours. Hum..et bien...ils doivent tester une machine révolu...euh diabolique! Inhumaine! En fait..hum...il s'agit d'une machine à défricher. Ils sont assez nombreux, quelques dizaines...ou centaines tout au plus. Mais j'ai un agent parmi eux et je suis venu pour...et bien pour vous avertir et vous aider. Après tout, nous sommes tous au service du Calice non?
Cette fois, Koveras en était sûr, le druide était moins calme. Bah! Autant boire une troisième coupe...

Grand Jardinier du Calice Messages : 143 Date d'inscription : 22/12/2008

Alors que la forêt dans son manteau blanc se réveiller d'une longue nuit douce et tranquille , le Druide Gradeaniar eu des nouvelles d'un capitaine l'affirmant qu'il courait un double danger.
Le son du cor devait retentir de nouveau.

Le druide après avoir longuement écouter son ami , sorti de la grotte pris position et leva la tête au ciel : j'en appel au forces de la natures , j'en appel aux dieux créateur de la faune et de la flore , donnez moi la forcez pour mener ma quête à terme.

Capitaine Koveras , je vous remercie d'être venu m'en informer , la compagnie «kassdugnom aura affaire à fort parti , vos hommes prendront par au combats je suppose , sont il habiles à combattre en forêt?

Bien sur je les ai sélectionné ainsi.

Bien , j'ai des préparatifs à faire , je dois faire le tour de la forêt afin de m'assurer que les animaux sont prêt à défendre leur bien.

Bien nous vous attendons ici?

Oh! pardonnez moi , bien sur , les animaux vous apporteront ce dont vous avez besoin , vous pouvez demandez de la nourriture ou de l'eau a ma biche Jiania , elle vous apportera tout.
Sur ceux je vous fais faux bond.

Le Druide s'enfonça alors dans la forêt à la recherche des animaux , des tanières , des grotte ou siège les meutes de loup.... Le trajet fut long , mais les animaux conscient du danger et fort de leur esprit de survie était prêt , dans la grand clairière plus de 300 animaux c'était réuni.

Ami animaux , nous allons être attaquer par des Gobelins qui désireront détruire notre forêt.
Je vous demanderai par la suite de me suivre jusqu'à la lisière de la forêt et une fois fait vous vous posterez à l'abri. J'essayerai au maximum de combattre seul avec quelques alliés mais il ne faut pas qu'un seul en réchappe afin d'éviter que d'autre vienne nous chasser en ce disant , dans cette forêt siège beaucoup trop d'animaux dangereux. Aiguiser vos crocs , ressortez vos griffes , foulez cette terres , nous allons livrer bataille dans 3 jours.

Après plusieurs heures aux services des animaux affamés par la sorti de l'hibernation , Gradeaniar retourna voir ces hôtes dans la grotte.

Mon ami Koveras , j'ai la quelque temps à vous consacrer afin de vous faire visiter une partie de mon domaine , certaine se révèle extrêmement belle en cette sai....

Et ils partirent tout deux mains dans la main ...
Mince c'est pas la bonne fin.

Et il partirent accompagné de sa troupe et de quelques animaux afin de visiter cette merveilleuse forêt.

Le capitaine se demandait ce qu'il faisait là.
Certes, fâcher un druide en refusant son invitation -surtout lorsque vous vous trouvez dans son sanctuaire- peut être fort dommageable, mais marcher à travers les fougères humides, les branches roidies par le froid et le vent sifflant entre les arbres ne l'égayait guère. Les Galathorniens qui l'accompagnaient ne semblaient pas plus ravis que leur chef. Avançant sans mot dire, la silhouette épaissie par les fourrures qu'ils revêtaient, ils suivaient en une lente et sinueuse colonne les deux serviteurs du Calice. Cependant, la crainte que pouvaient éprouver les soldats pour cette forêt s'était dissipée, et ils ne faisaient plus attention aux animaux qui de temps à autre les observaient silencieusement entre les vieux chênes. Certains avaient entendu la conversation qu'avait eu leur seigneur, et ils montraient une joie gaillarde à l'idée de "taillader du gobs". De toute façon, leur capitaine avait de nombreux défauts mais pas celui de la témérité, et tous savaient que s'il marchait là avec eux, c'est qu'il estimait la situation à son avantage.
"Mais imagine qu'not cap' ai prévu d'stirer sans nous? hein? Ce s'rait pas la première fois qui paraît...
-Dis pas ça abruti, tu vas attirer le mauvais oeil. Pis il avait pas le choix...
-Chut! Moins fort, le vent souffle dans son sens! Et puis, ces abrutis du XIIème régiment n'ont pas tenu la position. C'est normal qu'ils soient passé à la casserole...
-Peut être, mais le cap' s'est vite tiré dès que ça chauffait!
-Vous savez pas? C'est sire Golderon qui commandait ce régiment.
-Et?
-Et ben on dit que sa donzelle est une sacrée coquine, pour sûr qu'le cap a arrangé les choses pour rendre la veuve plus acc...
-N'importe quoi! Tout le monde sait que Kov' ne touche pas aux femmes!
- Brenne et foutredieu! Si Koveras ne touche pas aux femmes, moi je suis Halinna de Cérune!
- Coquin! Halinna, j'ai son estampe dans mon paquetage, et elle est moins poilue des cuisses!
Le rire qui s'en suivit fit s'envoler quelques corneilles...à moins que ce fut le gobelin qui jaillit devant la colonne:
-AAAAAaaaaaaaaaaaaarrrrrrrzzzzzzz!
Derrière lui, deux loups couraient et une nuée de corbeaux jaillit d'entre les cimes des arbres et semblait le poursuivre tel un orage de croassement.
L'épée du capitaine brillait déjà dans sa main, quand la vile créature gobelinoîde vint se jeter au pied du druide et de son compagnon.
-Aaaah pitié! pitié! pour le pauvre Goulza! Oh oui pitiiiiiié!
Les loups s'arrêtèrent d'eux même, tandis que les corbeaux se dispersaient dans un tonnerre de battements d'elles. Toutes les branches d'arbres nues en furent garnies. Les hommes de Galathorn avaient rapidement formé un demi cercle, mais déjà ils rengainaient. En effet, le gobelin ne leur était pas inconnu....
Goulza portait une petite capuche, et les breloques qu'il portait étaient déchirées. Les tissu noir, rouge et blanc assez criard qui le composaient en un damier étrange étaient sales et en piteux état. Un petit ceinturon maintenaient le fourreau d'une dague ainsi que quelques fioles. Le long nez de la créature était rougie par le froid, tout comme la pointe de ses oreilles pointues, qui jaillissaient de sa capuche comme de ridicules andouillers. Ses yeux tournaient ci et là à une vitesse impressionnante, marquant la vivacité, la terreur ou peut être la folie de la créature.
Alors que Graedaniar allait lever son bâton et châtier ce vil être, le capitaine de la cité l'arrêta.
Ami, voilà l'agent dont je vous parlais, il semble que les "propriétaires" de ces bois soient venus plus vite que prévu. Et bien Goulza?
Le petit gobelin reprenait sa respiration dans un son rauque ponctué de sifflements aigus, il parla toutefois à un débit rapide, d'une voix aussi ridicule qu'agaçante :
Oh ça que oui moi être venu! Et vite ! Et vite ! (tousse) Et grogne et mord les salopris de worgs et méchants zozios! Moi qui marchait tombé je suis, pour courir et retomber!(couine) Sur les feuilles j'ai marché et par dessus les troncs j'ai sauté! Oh oui! Et là d'où je viens ça va pétaradouiller! Les Kassdugnom arrivent et ça grinçouille! Un grand monstre qu'ils amènent! Un ventre de fer, des bras tranchants et un souffle qui pue et qui est noir. On met du bois et ça roule! Enfin des fois ça s'arrête. Et là ils tapent et tapent et crient, et ça recommence!(souffle) Ça a très fin, et ça mangue beaucoup beaucoup, et tout du bois! Moi je dis que c'est beau, c'est triste de casser ça! Mais j'ai quand même fait héhé! Un bout par là, des trucs par ci et CRAAAC! (le gobs sauta sur place) Ça pétarade et ça s'arrête! Leur boss c'est Kikakunetêt! Un chouette boss! Vous allez l'zigouiller? Oh non! Oh non! Lui bon, lui très bon, sauf quand on crie "OUI KIKA" pas assez fortiche! Là il tape il tape il tape! Mais c'est un bon quand même, et je crois que c'est l'cousin d'Alabôntronche, cousin à moi. (le gobs gloussa). Mais lui stupide. Alors vous peut être....
Le capitaine leva la main.
Goulza, sois clair, je n'ai pas le temps.
Le gobelin baissa la tête.
Oui oui oui! Eux arrivent, eux pas plus que les doigts de pieds de mes quatre mains moins quatre multiplié par...euh....euuuuh.
Goulza...
D'accord d'accord! Vous pas rigolo. y sont 146, et trois sont blessés. Moi parti parce qu'ils approchent tout prêt, et veux pas être castagné par vous (le gobelin gloussa à nouveau). Mais attention, z'ont quelques arquebuz et leur machine toute en fer coupe tout. Ses bras sont d'épaisses lames et son ventre c'est un broyeur. Sinon y zont surtout des arcs et des kikoups. Mais aussi du feu, beaucoup de feu...
Sur ce, le gobelin resta quelque temps sans mot dire. Le capitaine acquiesça de la tête et son "agent" clopina vers son cheval et se dressa sur la pointe de ses petites chausses de cuir pour fouiller dans les sacs de son maître.
Koveras vit le regard quelque perplexe du druide.
Boulza n'est qu'un gobelin, mais il a compris tout le parti qu'il peut tirer du mépris que les autres races ont à l'encontre de ces semblables. Comme tous les gobelins, il est pervers, perfide et vicieux. Boulza adore se faire passer pour stupide...et vous égorge avant que vous ayez fini de rire.
Un claquement de langue suivit d'un gloussement indiqua à Graedaniar que Goulza avait entendu son "portrait" déclamé par Koveras. Visiblement, il en était content.
Bref, Kassdugnom est proche et je suis à votre service. Leur machine devrait être plus "fragile" si Goulza a bien fait les sabotages qu'il dit. Mes hommes et moi sommes vôtres et attendons vos ordres.

Grand Jardinier du Calice Messages : 143 Date d'inscription : 22/12/2008

Le Maître de Galathorn quel étrange concept que celui de chef chez les humains , ils s'efforcent de vouloir voir en leur chef autre chose que ce que la nature édicte la loi du plus fort.
Les gobelins eux sont plus lucides car ils élisent directement le plus fort comme chef, finalement ne fallait il pas mieux s'allier au gobelins?
Non Surement pas Koveras est Maître du Calice et de par ce faites un ami de confiance.
Quoi qu'il en soit il fallait s'entretenir avec le gobelin afin de savoir comment ce prédateur chasse.

Le Druide prix son attitude semi bestial , celle ou l'on comprend que ça peaux ce durcit et ces yeux s'injecte de sang et lui confère une acuité visuel énorme , ces ongles deviennent griffe.

Alors petit être Goulza, je n'irais pas par quatre chemin cette forêt et mienne et la forêt ne fais pas la différence entre les bons et les mauvais concept véhiculer que par mes amis humains , ici toutes créatures du Dieu créateur est la bienvenue toi aussi tant que tu n'atteindra pas à sont intégrité physique. Tu pourras même te nourrir de ça chère car cela fait partie du cycle de la vie.
J'aimerais savoir comment toi et tes semblables vous vous y prenez pour vous battre , y'a t'il un ordre de bataille ? De la magie utilisé?

Euhhhh , oOO goulza copain de la nature , lui pas lui vouloir de mal , quand gobelin faire la guerre , ils chargent en criant et espère être plus nombreux que ennemi et que chef faire très peur et mal.

Dis moi Goulza tu estimes à combien votre nombre d'arquebuse ? Et savent ils bien s'en servir?

Le petit Gobelin , défît des boutons de son manteaux , glissa sa main dans son humides sac de cuirs et en extrait un mousquet.
Ce fut alors en un bref éclair une monté en tension , une entrée en action de tous les animaux ainsi que des proches de Koveras , on vis des soldats se mettre en protection devant leurs chef , des animaux foncé sur le gobelin ... dans le même temps le capitaine et le Druide crière en coeur ,

'Retourner à vos positions nous avons confiance en ce Gobelin.'

Le petit être était tous effrayer par ce déploiement de puissance autour de lui , jamais il n'avait senti encore toute ces force et il était fier d'avoir rusé et d'avoir fais le bon choix que celui de s'allier au plus fort. Avec une certaine hésitation dans sa bouche dû au sentiment de regard pesant exercé par l'ensemble des convives présent en ces lieux ; il pris alors la parole:

Alorrsss ppoouurr vous permettre deeee .....

Vas plus vite trêve de couardise

Bien je vais vous montrer comment cette arme fait boom et comment nous la maîtrisons.

S'ensuivit un tir rapide précis , qui surpris tout le monde.

Bien nous savons à quoi nous avons affaire, dommage qu'il est fallut te tirer les vers du nez Goulza , cela montre un fois de plus que tu t'attaches tellement à ta survies que tu garde des éléments en réserves. J'espère que tu nous réservée pas de surprise.
Capitaine Koveras pensez vous que vos boucliers résisteront pourront tenir face à ces armes car si c'est le cas , ils sembleraient qu'elles soit longue à charger , vos hommes encaisseront une voler et se couvriront derrière les boucliers et aussitôt fait nous chargeront depuis les airs et depuis le sol.

Je vous laisse disposer de ce choix la si vous ne désirez pas mettre vos hommes faces à ce danger je trouverais une autre manière de faire , en tout cas c'est décider l'attaque principale viendra du ciel , le cerveaux étriqué de gobelin ne leur permette pas de de pouvoir concevoir ce genre de fait.

Oh pardieu je n'ai pas emmener de grand bouclier pour protéger mes hommes mais nous pourront toujours nous protéger derrière les arbres et faire nous aussi usage de nos armes à poudres une fois que nous aurons fais tirer les gobelins libre a vous de disposer.

Piquant du ciel un oiseau jaune aux reflet or se pose sur l'épaule du Druide , quel spectacle en d'autre circonstance Koveras aurait pu prendre plaisir a voir cette élégant animal ce poser avec grâce et élégance.

Bien ils sont déjà sur place il faut que l'on s'active suivait cette oiseau , et ces loups ,je prend un autre chemin je vous rejoins de suite sur le front , j'y serais même probablement avant vous.

Suivant un rythme lent et régulier, tombant de ci de là, des flocons de neige dansaient au vent. Le ciel de plomb semblait vouloir cacher au soleil le macabre spectacle d'un sol rougi par le sang. D'une carcasse métallique émanait une épaisse colonne de fumée aussi noire que la nuit. Du poitrail éventré du colosse de fer tombait un charbon encore brûlant. Tout autour, de funestes oiseaux virevoltaient. De quelques coups d'ailes et de becs, ils entamaient les cadavres épars. Les hommes de Galathorn s'affairaient par paires, soulevant les corps des gobelins qui étaient restés sur le champ de batailles. Lacérés par des crocs, déchirés par des griffes, tailladés par l'épée, on les regroupait en de macabres piles. Un milicien à la barbe ensanglantée et à la poitrine drapée allait, jetait quelque flasque d'huile et abaissait sa torche avant de passer à la pile suivante.
Au loin, on entendait les hurlements de loups que le druide avait lancé à la poursuite des fuyards. La bataille avait été brève et sanglante. En bordure de forêt, les gobelins se firent surprendre par l'assaut des créatures des bois. N'ayant pas le temps de charger leurs arquebuses, ils avaient cédé à la panique quand le capitaine et ses quelques hommes avait surgi en poussant le cri de guerre. Il n'y avait pas eu de bataille, simplement des mises à mort.
"C'est sans doute mieux ainsi", pensa le tyran de la fière cité-état.
Si quelques animaux avaient péri, seul un compagnon de Koveras avait succombé à ses blessures. Le vieux Retak, un vétéran de son ancienne compagnie mercenaire, n'avait pas esquivé à temps un coup de dague venu de derrière. Il venait de rendre son dernier soupir.La dizaine de Galathorniens avait salué le départ de ce guerrier apprécié par un silence respectueux, puis un homme s'avança. Il était volontaire pour le chant funèbre tandis que l'on brûlait le cadavre de Retak, à l'écart des gobelins.
Goulza était non loi, et on l'entendait glousser de temps à autre. Surement avait-il trouvé quelques objets utiles en fouillant les cadavres. Une fois encore, la créature au service de Koveras s'en était sorti indemne.
"Quand la fourberie et la bonne fortune se retrouvent côte à côte chez un individu, mieux vaut s'en faire un ami."
Le druide était occupé à soigner quelques bêtes et à constater les dégats causés à la forêt. Fort heureusement, ceux-ci s'avéraient minimes.
C'est alors qu'un corbeau énorme, visiblement d'un âge vénérable, vint et se posa sur l'épaule du protecteur de ces bois. Après quelques instants, le druide se dressa.
Il semble qu'un malheur ne vient jamais seul. Des hommes sont venus, de l'autre côté, et s'attaquent aux vieux chênes. Ils sont nombreux et beaucoup sont armés.
Le capitaine fut surpris, mais il se contenta de hocher pensivement la tête.
"Voilà qui n'était pas prévu..."
Et bien je suppose que nous allons vous accompagner.
Des ordres furent donnés, on brûla avec un peu moins d'attention les derniers cadavres. Quelques uns furent laissés aux charognards et la troupe se mit en marche à travers les bois. En silence et rapidement, ils se avancèrent sans le savoir vers le camp de la reine de Cérune. La lune était haute, et semblait veiller sur eux au milieu d'une nuit froide et venteuse.